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Channel: RTBF Vidéo: noms de dieux
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Noms de dieux

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Georges Van Hout Georges Van Hout naquit à Bruxelles en 1918. Après des études universitaires en sciences mathématiques, il fut enseignant puis préfet des Etudes à l'Athénée Adolphe Max à Bruxelles. Laïque convaincu, il participa, dès 1955, au lancement de La Pensée et les Hommes, « l' émission de philosophie et de morale laïques ». En radio, puis en télévision, il y aborda des thèmes « tabous » pour l' époque : contraception, éducation sexuelle, euthanasie, objection de conscience, interruption volontaire de grossesse. Ce qui lui valut l'hostilité des milieux catholiques conservateurs, ... mais aussi la sympathie de certains chrétiens progressistes ! Anticlérical, sans être pour autant antireligieux, il se réclamait d'une laïcité ouverte et tolérante. Franc-maçon, membre du Grand Orient de Belgique, il avait fait le pari du progrès de l'humanité, même si, disait-il, « la construction du Temple ne sera jamais achevée ». Sous le pseudonyme de Jean le Paillot, il produisit pour la RTBF de nombreuses émissions culturelles et il réalisa aussi bon nombre de créations pour enfants. Grande figure des ondes, Georges Van Hout fut et reste incontestablement l'une des principales personnalités de la communauté non confessionnelle de Belgique. Ce grand humaniste est décédé en 2004.

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Patriarche de Constantinople Bartholomée 1er Invité prestigieux ce soir à « noms de dieux » : le Patriarche de Constantinople, le « primus inter pares » de l'Eglise Orthodoxe qui compte aujourd'hui, près de 250 millions de fidèles dans le monde. Né en 1940 dans l'Ile d'Imbros, en Turquie, Dimitrios Archondonis a fait des études de théologie à la faculté de Halki. Docteur en droit canon de l'Institut Pontifical Oriental de Rome, il a aussi étudié en Suisse et en Allemagne. Il est également détenteur de plusieurs doctorats « honoris causa ». Outre le grec et le turc, il parle couramment le français, l'anglais, l'allemand et l'italien. Ordonné prêtre en 1969, il est consacré évêque en 1973 (Métropolite de Philadelphie) avant d'être élu Métropolite de Chalcédoine en 1990. Le 22 octobre 1991, il succède à Dimitrios Ier comme « Archevêque de Constantinople, la Nouvelle Rome et Patriarche œcuménique ». Membre du comité central du Conseil Œcuménique des Eglises, Bartholomée Ier entend promouvoir le dialogue théologique entre l'Eglise Orthodoxe et les autres Eglises et confessions chrétiennes. En novembre 1994, il rencontre notre souverain, le Roi Albert II, Jacques Delors (alors Président de la Commission européenne) et le Cardinal Danneels, au cours de sa visite officielle en Belgique. En 1995, il se rend à Rome pour relancer le « dialogue d'amour » entre « frères séparés » inauguré il y a cinquante ans par le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras Ier. Au cœur des préoccupations actuelles du Patriarche Œcuménique de Constantinople : les relations avec l'islam.

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Anne Morelli Docteure en histoire, Anne Morelli est directrice du centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité de la même université. En 1992, elle coordonna une « Histoire des Etrangers et de l'Immigration en Belgique » et en 1995, un ouvrage à succès et très controversé, « Les Grands Mythes de l'Histoire de Belgique », paru chez E.V.O. Anne Morelli est aussi une femme d'engagements : elle fut déléguée syndicale, vice-présidente du M.R.A.X., le Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Xénophobie, et présidente de la Fondation Isabelle Gatti de Gamond. Profondément rationaliste, radicalement athée, franchement anticléricale et passionnément féministe, elle n'hésite pas à affirmer : « Moins il y aura de religions, mieux ça vaudra ! ». Passionara de la libre-pensée pour les uns, femme de conviction et de dialogue pour les autres, Anne Morelli provoque tout, sauf... l'indifférence !

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Bernard Chouraqui Tout comme son célèbre cousin André (aujourd'hui décédé), Bernard Chouraqui est originaire d'Algérie. Né à Oran en 1943, il est condamné à l'exil par la guerre d'Algérie. A 18 ans, il débarque à Paris. Confronté de plein fouet à un Occident sans pitié, auquel ses origines séfarades et provinciales ne l'ont pas préparé, il se sent déraciné. Déchiré entre le soleil de la Méditerranée et la froideur de la « Ville-Lumière », Bernard Chouraqui plonge dans une crise profonde, une crise existentielle et une crise d'identité. Entraîné, par ses lectures, dans le tourbillon du nihilisme, - « la révélation noire » selon ses propres termes - il entreprend de se sauver en écrivant. En 1979, son premier essai, « Le Scandale Juif ou la Subversion de la Mort » est salué par une critique unanime comme une œuvre « révolutionnaire et révélationnaire ». Depuis, Bernard Chouraqui a publié régulièrement aux Editions de la Différence (Paris). Dans « Jésus, le Rabbi de Nazareth », il dénonce « la trahison, par le Christianisme, du message de l'Evangile ». Selon lui, « en divinisant « le Juif absolu », l'Eglise catholique a perverti son idéal de libération intérieure. Pire : elle a inauguré une idolâtrie, celle du Christ-Dieu ! » Pour Bernard Chouraqui, juifs et chrétiens sont appelés désormais à « rendre à Jésus ce qui appartient à Jésus » : les premiers, en reconnaissant en lui le successeur de Moïse et des grand prophètes d'Israël, les seconds en renonçant au culte « christolâtre ». C'est là le sens de ce qu' il appelle « la Seconde Alliance ». Bernard Chouraqui, un juif pas comme les autres nous invite tous, juifs et non-juifs, à devenir des juifs comme les autres ! Telles sont les idées maîtresses de cette pensée atypique, « la pensée de l'Inouï », comme l'a baptisée Bernard Chouraqui lui-même, qui partage désormais son temps entre Paris et le désert du Néguev, en Israël, où il expérimente avec quelques amis, une initiative originale, un « atelier de judéité et de fraternité ». Loin de vouloir fonder une nouvelle secte ou de se présenter comme un gourou post-moderne, il nous invite à une conversion personnelle, plus existentielle que spirituelle : « recracher la pomme », comme il aime à le dire, et, comme le proposait Rimbaud, « changer la vie ». Bref, vaincre, à la fois le péché originel et le péché mortel.

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Jacques Testart C'est l'un des plus éminents spécialistes de la procréation médicalisée que recevait ce soir-là Edmond Blattchen. Jacques Testart est en effet le « père » du premier bébé-éprouvette français, né en 1982. Pionnier de la fécondation in vitro, Jacques Testart réalise très vite que ses techniques peuvent conduire aux pires manipulations génétiques. Aussi, en 1986, il décide d'alerter l'opinion publique en décrétant l'arrêt de ses recherches « pour raisons éthiques ». Craignant une dérive eugéniste, il en appelle alors à un moratoire sur les méthodes de dépistage préimplantatoire. Auteur de nombreux livres à succès (« L'Oeuf Transparent », « Le Magasin des Enfants », « Le Désir du Gène », « La Procréation Médicalisée ») il consacra aussi un essai au grand biologiste et moraliste Jean Rostand (1894 - 1977) intitulé « Des Grenouilles et des Hommes » (Stock). Une manière pour lui de rendre hommage à celui qu'il a toujours considéré comme son père spirituel et comme le dernier des grands naturalistes. Esprit critique et chercheur anxieux, Jacques Testart a toujours insisté publiquement sur l'impérieuse nécessité d' une vigilance démocratique à l'égard des menaces que font peser sur l'éthique, les progrès de la génétique. Pour lui, le contrôle des « technosciences » ne peut être confié aux seuls experts, mais doit faire l'objet d'un grand débat public. Voilà pourquoi, comme Jean Rostand, il n' a cessé, tout au long de sa vie, de militer en faveur d'une science transparente et d'une vulgarisation de haut niveau. Cette vigilance pointue contre le « tout génétique » ne l' a pas empêché de poursuivre son travail sur les conditions de la fécondité et sur les moyens soit de la restaurer, soit de la suspendre. C'est ainsi qu'il réussit, en 1994, à faire naître un enfant par micro-injection d'un spermatozoïde à travers la membrane d'un ovule. Mieux : l'année suivante, il permit la naissance d'un bébé dont le père ne produisait pourtant aucun spermatozoïde ! Pour lui, comme il aimait à le dire, « de telles victoires contre la stérilité sont préférables à l'adultère biologique avec un donneur anonyme ». Alors, Jacques Testart, savant humaniste ou apprenti-sorcier ?

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Faouzi Skali Comme toutes les grandes traditions religieuses, l'Islam comporte un courant mystique purement contemplatif, une « voie d'union, d'amour et de connaissance ». C'est un représentant de cette « voie intérieure », le soufisme, que reçoit ce soir noms de dieux. Né dans une famille chérifienne (descendante du Prophète) de tradition soufie, Faouzi Skali a fait ses études supérieures à Paris. Il y a consacré sa thèse de doctorat à « La Voie Spirituelle en Islam ». Docteur d'Etat en Anthropologie, Ethnologie et Sciences des Religions (Paris VII), il fut professeur à l'Université de Fez (Maroc). Il a publié de nombreux livres et articles en langue arabe ainsi que plusieurs livres en français ( La voie soufie, éd. Albin Michel et Jésus dans la tradition soufie, en collaboration avec Eva de Vitray-Meyerovitch, éd. De l'Ouvert). Convaincu que « l'interrelation entre les grandes traditions du monde est la chance de notre avenir », il fut l'initiateur de nombreux projets et rencontres de nature interculturelle. Il ftt aussi le Directeur Général du « Festival de Fez des Musiques Sacrées du Monde ». Membre lui-même d'une « tariqa » (confrérie soufie), il nous convie à le suivre sur les chemins d'une sagesse qui remonte à Mahomet et qui a inspiré les plus grands saints de l'Islam.

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Père Verhaegen o.s.b Né en 1910, le Père Philippe Verhaegen, du monastère Saint-André de Clerlande à Ottignies, est décédé en 2002. Il avait donc 92 ans. Petit-fils d'Arthur Verhaegen (Pionnier de la Démocratie Chrétienne, lui-même petit-fils de Théodore Verhaegen, grande personnalité libérale, franc-maçon et fondateur de l'Université Libre de Bruxelles), le Père Philippe Verhaegen fut révélé au grand public en 1994 par deux émissions réalisées pour la RTBF par la regrettée Françoise Vandemoortel : « Le secret du Roi » et « Le Chemin du Père Philippe ». En 1995, le Père Philippe, comme on l'appelait volontiers, s'était longuement confié à Charles Delhez dans un livre paru aux éditions Racine/Fidélité : « Une vie au souffle de l'Esprit ». Pendant 20 ans, ce fils de Saint-Benoît fut l'aumônier personnel du Roi Baudouin. C'est lui qui, en 1973, à la demande du Cardinal Suenens, introduisit en Belgique, le Renouveau Charismatique, un important courant d'Eglise qui compte plusieurs centaines de groupes de prière pour la seule partie francophone du pays. Témoin et acteur de « la nouvelle Pentecôte », le Père Verhaegen avait été nommé exorciste de son diocèse. Il se consacra aussi au travail des icônes dont il disait : « Ce sont des fenêtres à travers lesquelles Dieu nous fait signe ».

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Jean Bauberot Sommité mondiale, grand protestant, Jean BAUBEROT est né en 1941. Détenteur de plusieurs diplômes et doctorats (théologie, histoire religieuse, Lettres et Sciences humaines), c'est véritablement un encyclopédiste. Il fut Président d'honneur de la Section des Sciences religieuses de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (Sorbonne), Directeur du Groupe de Sociologie des Religions et de la Laïcité et titulaire de la chaire d'histoire et de sociologie de la Laïcité, la seule du genre dans l'enseignement supérieur français. On lui doit une vingtaine de livres de référence traitant principalement du Protestantisme (« Histoire des protestants en France » et « Histoire du protestantisme », P.U.F.) et de la Laïcité (« Vers un nouveau pacte laïque », Seuil).. Il est aussi l'auteur de nombreux articles sur ces questions, notamment dans l' « Encyclopaedia Universalis » et dans l' « Encyclopédie du Protestantisme » (Le Cerf/Labor et Fides). Persuadé que la religion doit, une fois pour toutes, faire partie de la sphère privée, il l'est tout autant de la nécessité, pour la Laïcité, de poursuivre sa laïcisation. Selon lui, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, à laquelle les protestants ont œuvré parmi les premiers, et qui est loin d'être réalisée partout, est une étape nécessaire, certes, mais insuffisante. Pour Jean BAUBEROT, si elle ne veut pas sombrer dans la sauvagerie, la Laïcité doit permettre l'introduction, dans l'enseignement public, dès le fondamental, d'une matière nouvelle : l'histoire des religions ou « l'anthropologie du croire ». C'est par là que devra passer la Laïcité pour atteindre sa véritable maturité. Telle est sa conviction majeure.

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Jean-Paul Guetny Pour son 60ème numéro, noms de dieux recevait ce soir-là, et pour la première fois, un journaliste : Jean-Paul GUETNY, alors directeur de « L' Actualité Religieuse », une revue.qui se définissait comme « le mensuel de toutes les religions ». Aujourd' hui, et depuis plusieurs années, la publication a changé de titre pour devenir « Le Monde des Religions » dont le directeur n'est autre que Frédéric LENOIR. Aujourd' hui retraité, Jean-Paul GUETNY était et est d' ailleurs resté un militant du dialogue interreligieux. Dialogue non seulement entre « frères séparés » (catholiques, protestants et orthodoxes), mais aussi avec toutes les grandes traditions spirituelles. Né en 1944, il fit de brillantes études de théologie. D' abord prêtre, il quitta le sacerdoce pour se marier et fonder une famille. Après avoir enseigné pendant plusieurs années, il s'est ensuite orienté vers le journalisme. Tout au long de sa carrière, il se consacra, de manière inlassable, à la rencontre de toutes les grandes spiritualités, d'ici et d'ailleurs. Pour preuve, le rôle moteur qu'il joua, en novembre 1996, lors des Premières Assises du dialogue interreligieux qui se tinrent à Paris, et qui réunirent des chrétiens, des juifs, des musulmans et des bouddhistes, venus des quatre coins de l'Hexagone pour témoigner de leurs valeurs communes et de leurs différences « positives ». Extrêmement soucieux, par ailleurs, du rapprochement entre croyants et incroyants, il ouvrit régulièrement les colonnes de son excellente revue à des humanistes agnostiques et athées. Dans le domaine du dialogue interconvictionnel, Jean-Paul GUETNY fut incontestablement un précurseur.

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Federico Mayor « Le monde a besoin de tout le monde » : telle est la conviction profonde de Federico MAYOR, qui fut le Directeur Général de l'Unesco de 1987 à 1999. Né en 1934 à Barcelone, il a été profondément marqué par la terrible guerre civile espagnole. Ce n'est donc pas par hasard qu'il plaida tout au long de sa carrière, et au plus haut niveau international, pour la reconnaissance d'un droit à la paix pour tous. Docteur en pharmacie et ancien recteur de l'Université de Grenade, il a été député avant de devenir ministre de l'Education et de la Science, puis député européen. Ardent défenseur de la paix, du développement (par l'éducation) et de la démocratie, Federico MAYOR est aussi poète.

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Lama Denys Né à Paris en 1949, Denys EYSSERIC-FRANCOIS entreprend de mener, simultanément, des études de médecine, de philosophie et de psychologie. En 1968, au cours d'un voyage en Inde, il découvre le bouddhisme grâce à l'un des grands maîtres tibétains contemporains, Kalou RINPOCHE (1904-1989). A la fin de sa vie, le maître confia à son disciple la mission de transmettre la tradition qu'il lui avait enseignée pendant plus de vingt ans. Ainsi, par sa double formation, à la fois bouddhiste et universitaire, Lama DENYS témoigne de la complémentarité possible entre la mystique orientale et la pensée occidentale. Directeur spirituel de l'Institut KARMA LING, en Savoie - l'un des plus grands centres du bouddhisme tibétain en Europe - il démontre, sans prétention, que la tradition plusieurs fois millénaire du DHARMA (la doctrine du BOUDDHA) peut s'harmoniser parfaitement avec notre modernité.

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François Cavanna François Cavanna est né à Paris en 1923 d'une mère française et d'un père italien. Après une jeunesse marquée par les années de guerre, il passe deux ans en Allemagne au STO. A son retour, il se lance dans le dessin humoristique et le journalisme. En 1960, il fonde avec le professeur Choron « Hara Kiri » qui deviendra « Charlie Hebdo » en 1969. Cavanna est également l'auteur de romans connus comme « Les Ritals », « Les Russkofs » et « La Hache et la croix ». Le vrai pari sur Dieu de François Cavanna, écorché vif et révolté, est de faire comme s'Il n'existait pas. Contre quoi cet athée radical se révolte-t-il ? Avant tout, contre les violences humaines quotidiennes qui vont jusqu'à l'exploitation des souffrances des plus faibles. On comprend alors mieux ses colères quand il dénonce « les gens de pouvoir et d'argent qui ont les yeux plus grands que le ventre »...

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Catherine Clement Tour à tour philosophe, journaliste, romancière, ambassadrice et aquarelliste, Catherine CLEMENT est une incroyante passionnée par les religions. Toutes les religions. Une passion dont témoignent plusieurs de ses ouvrages, dont "Le voyage de Théo" (Le Seuil, 1997) et "Jésus au bûcher" (Le Seuil, 2000).. Née en 1939 ("trop jeune pour faire de la résistance, plus assez jeune pour faire "mai 68"), elle se reconnaît trois grands maîtres à penser : le philosophe Vladimir JANKELEVITCH, dont elle fut l'assistante, le psychanalyste Jacques LACAN, dont elle suivit le célèbre "Séminaire" et l'anthropologue Claude LEVI STRAUSS, fondateur du structuralisme. En 2009 elle a publié « Mémoire », son autobiographie, chez Stock. Passionnée par les voyages et par les idées, elle nous fera partager ce soir sa curiosité intellectuelle et sa vivacité d'esprit qui en font une exceptionnelle analyste de notre temps.

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Paul Danblon "Au bonheur de vivre" tel est le titre du livre dans lequel Paul DANBLON a retracé, en 1999, son parcours philosophique (éditions Complexe). C'est ce même itinéraire que nous livrera ce soir l'auteur de ces "libres-propos d'un mécréant ", de la foi catholique fervente de son enfance à son agnosticisme fortement teinté d'athéisme, qui en fait l'une des principales figures de Laïcité philosophique francophone de Belgique. Plus que le grand journaliste et producteur scientifique qu'il fut pendant plus de 30 ans à la RTBF, ou que le directeur général honoraire de l'Opéra Royal de Wallonie, c'est le libre penseur, le franc maçon et l'humaniste que reçoit ce soir "noms de dieux".

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Le 21e siècle sera-t-il religieux ? Edmond Blattchen reçoit Jacques RIFFLET (2001). C'est à un voyage dans «Les Mondes du Sacré» que vous invite Edmond Blattchen. «Les Mondes du Sacré», c'est le titre du livre de Jacques Rifflet, paru aux éditions Mols, et qui connaît un succès constant depuis son premier tirage à l'automne 2000. Loin d'être un simple dictionnaire des religions «de plus», la somme de Jacques Rifflet constitue une étude comparée des croyances majeures de l'humanité, à laquelle s'ajoutent, de manière originale, les dimensions laïque et ésotérique. Ce traité, unanimement salué par la presse dès la sortie, analyse toutes les recherches sincères et respectueuses de celles des autres pour permettre aux humains de donner un sens à leur vie. Tolérant à l'égard de toutes les démarches spirituelles, religieuses et non religieuses, Jacques Rifflet démontre que l'on peut rester fidèle à un idéal libre-exaministe tout en s'ouvrant aux grands courants religieux occidentaux et orientaux. Docteur en droit, diplômé en Sciences Politiques de l'ULB, Jacques Rifflet est né en 1929. Il a enseigné dans de nombreuses institutions de niveau universitaire. Après avoir été avocat au barreau de Bruxelles, il a exercé le journalisme à la RTBF. Grand reporter (pour «Neuf Millions», notamment) il a parcouru le monde d'est en ouest. Autant de voyages qui ont éveillé en lui la curiosité pour «les mondes du sacré». Une passion de plus de trente ans qui, après 6 années de rédaction, s'est donc matérialisée pour le plus grand bonheur des chercheurs de vérité. Une vérité qui, pour Jacques Rifflet, laïc convaincu, ne peut toutefois être que plurielle. Avis à tous les intolérants et aux intégristes de tous bords !

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Marie de Hennezel Psychologue et psychothérapeute, Marie de HENNEZEL a travaillé pendant une dizaine d'années à l'institut Mutualiste Montsouris à Paris, dans la première unité de soins palliatifs mise sur pied en Europe continentale. Spécialiste de l'accompagnement des mourants et notamment des victimes du sida en phase terminale, elle est l'auteure de plusieurs ouvrages sur son expérience professionnelle et humaine. Après « La mort intime », son best-seller, préfacé par François Mitterrand, elle a également publié chez Robert Laffont « Nous ne nous sommes pas dit au revoir » dans lequel elle poursuit sa réflexion sur le respect des personnes en fin de vie. « Nous voulons tous mourir dans la dignité », son nouveau livre, vient de paraître chez Robert Laffont.

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Jacques Pohier Dominicain de 1949 à 1989, Jacques POHIER a publié de nombreuses études de théologie dogmatique et morale à la lumière des sciences de l'homme et en particulier de la psychanalyse. Condamné en 1979 par le Vatican pour son livre " Quand je dis Dieu » (Seuil, 1977), il a expliqué dans " Dieu, fractures " (Seuil, 1985) pourquoi il avait décidé de changer de vie. De 1984 à 1995, il a travaillé à l' Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (France), dont il a été le Secrétaire Général, puis le Président. Il a été également membre du Bureau de la Fédération Mondiale des ADMD qui militent pour une légalisation de l' euthanasie active. Il a publié, en 1998, au Seuil toujours, " La Mort opportune " dans lequel il développait son argumentation en faveur des droits des vivants sur la fin de leur vie. Jacques POHIER est décédé en 2007.

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Marc de Smedt C'est un éclaireur sur les chemins du XXIème siècle spirituel que reçoit ce soir Edmond Blattchen. Né en 1946, Marc de Smedt est d'abord un éditeur. Chez Albin Michel, il dirige et co-dirige plusieurs collections à succès : « Spiritualité Vivantes », « Espaces libres », « Carnets de sagesse » et « Paroles de ». Il y anime également la revue « Question de » spécialisée dans les grands débats anthropologiques. Par ailleurs il dirige également les Editions du Relié. C'est aussi un écrivain. On lui doit notamment « La légende de Talhuic », un conte philosophique qui raconte l'initiation d'un jeune chaman, et plusieurs ouvrages de réflexion sur le sens de la vie (« Eloge du silence », « Eloge du bon sens ») publiés eux aussi chez Albin Michel. C'est encore un homme de presse : il a présidé pendant de nombreuses années aux destinées de « Nouvelles Clés », un grand magazine spécialisé dans l'exploration de toutes les traditions spirituelles qui peuvent aider chacun, croyants mais aussi incroyants, à faire le point sur les différentes sagesses pour notre temps troublé. Depuis 2010, « Nouvelles Clés », devenu « Clés » est dirigé par Jean-Louis Servan-Schreiber. On y retrouve néanmoins des contributions régulières de Marc de Smedt. Mais avant tout, Marc de Smedt est un maître du silence et de la méditation assise dont il a appris la technique avec l'un des grands maîtres du bouddhisme zen, le japonais Taisen Deshimaru (1914 - 1982). Ce qui ne l'empêche pas de se considérer comme un « apprenti chrétien ».

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Bichara Khader Professeur à l'Université Catholique de Louvain, Bichara KHADER y dirige le Centre d'Etudes et de Recherches sur le Monde Arabe Contemporain (CERMAC). Auteur de plusieurs ouvrages de synthèse sur l'Europe, la Méditerranée et le Monde arabe, il se définit volontiers comme « un homme des deux rives, un homme-passerelle entre Orient et Occident ». Frère de Naïm KHADER, le premier Représentant de l'OLP à Bruxelles, assassiné le 1er juin 1981, Bichara KHADER reconnaît en lui la cohabitation d'un palestinien, d'un arabe, d'un chrétien, d'un belge, d'un européen et d'un méditerranéen. Une appartenance multiple qui en fait un humaniste sans frontières dont le seul camp, en définitive est l'humanité tout entière. A l'opposé des prophètes du choc des civilisations, de l'affrontement entre Islam et Occident, entre le Bien et le Mal, il milite pour un rapprochement entre l'Europe et la Méditerranée pour éviter l'édification d'un nouveau Mur entre le Nord et le Sud.

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Daniel Sibony Né en 1942 à Marrakech (Maroc), Daniel SIBONY est arrivé en France en 1955. De langue arabe, de culture juive, ce brillant universitaire français est à la fois docteur d'Etat en mathématiques et en philosophie, et psychanalyste. Auteur de plus de 30 ouvrages, il se consacre depuis une vingtaine d'années à l'étude des trois monothéismes, étude dont témoigne notamment son livre « NOM DE DIEU », paru en 2002 aux éditions du Seuil. Avec un titre pareil, Daniel SIBONY s' imposait évidemment à ...« noms de dieux » !
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