Nicole Malinconi
Nicole MALINCONI est née à Dinant (Belgique) d'une mère belge et d'un père d'origine italienne.
Après des études d'assistante sociale, elle travaille de 1979 à 1984 à la maternité provinciale de Namur, dans le service du Docteur Willy PEERS. Elle y est chargée d'accueillir des femmes en demande d'avortement. Cette expérience lui inspire un premier récit « Hôpital Silence », publié en 1985 par les Editions de Minuit à Paris. Elle y décrit la « neutralisation » des patients et, plus généralement, la déshumanisation des rapports entre soignants et soignés dans les institutions hospitalières. L'ouvrage est salué avec enthousiasme par Marguerite DURAS : « Ce livre, écrit-elle, restera vivant dans la littérature ».
Petit à petit, Nicole MALINCONI trouve sa voie et impose sa voix dans les Lettres françaises de Belgique grâce à un style très particulier, à la fois vif, dense et minimaliste, où elle s' attache à des histoires ordinaires de gens ordinaires. On lui doit ainsi plusieurs récits d' inspiration autobiographique, dont une trilogie familiale : « Nous deux » (Prix Rossel 1993), « Da Solo » (1997) et « A l' étranger » (2003), des ouvrages disponibles désormais chez Luc Pire. Dans le premier, elle expose les relations fusionnelles qu'elle entretenait avec une mère possessive. Dans le second, elle donne la parole à un père traité chez lui comme un étranger. Et dans le dernier, elle revient sur les six années qu'elle a passées avec ses parents en Italie entre 1952 et 1958.
Parallèlement à ces récits, Nicole MALINCONI est aussi l'auteure de plusieurs recueils de textes courts, des « brèves », comme elle les appelle. Citons, notamment, « Rien ou presque » (1997) et « Jardin public » (2001).
En 2008 paraît chez Denoël « Vous vous appelez Michelle MARTIN ». Ici, Nicole MALINCONI rapporte les conversations qu'elle a échangées pendant près de deux ans en prison avec l' ex-épouse de Marc DUTROUX, à la demande de cette dernière. A aucun moment, confiera-t-elle, Michelle MARTIN n'a daigné reconnaître sa responsabilité dans la mort des petites victimes. Les deux femmes finiront par mettre un terme à leurs rencontres stériles. Michelle MARTIN fera tout pour s'opposer, sans y parvenir, à la parution du livre.
A signaler également, à l'actif de Nicole MALINCONI, plusieurs plaquettes réalisées en duo avec des artistes peintres dont « Elles quatre, une adoption » avec des dessins d'Evelyn GERBAUD (Esperluète, 2012).
Ont paru par ailleurs ces dernières années deux ouvrages dominés par la problématique de la crise économique : « Au bureau » et « Si ce n'est plus un homme » (Editions de l'Aube).
Dans son nouveau livre, « Séparation » (Les liens qui libèrent, 2012) l'invitée de noms de dieux livre une expérience très personnelle : la cure analytique qu' elle a suivie pendant de longues années. Un témoignage sincère et passionnant qui fait écho, 35 ans plus tard, au livre-culte de Marie CARDINAL « Des mots pour le dire » (Grasset, 1976).
Nicole Malinconi
Nicole MALINCONI est née à Dinant (Belgique) d'une mère belge et d'un père d'origine italienne.
Après des études d'assistante sociale, elle travaille de 1979 à 1984 à la maternité provinciale de Namur, dans le service du Docteur Willy PEERS. Elle y est chargée d'accueillir des femmes en demande d'avortement. Cette expérience lui inspire un premier récit « Hôpital Silence », publié en 1985 par les Editions de Minuit à Paris. Elle y décrit la « neutralisation » des patients et, plus généralement, la déshumanisation des rapports entre soignants et soignés dans les institutions hospitalières. L'ouvrage est salué avec enthousiasme par Marguerite DURAS : « Ce livre, écrit-elle, restera vivant dans la littérature ».
Petit à petit, Nicole MALINCONI trouve sa voie et impose sa voix dans les Lettres françaises de Belgique grâce à un style très particulier, à la fois vif, dense et minimaliste, où elle s' attache à des histoires ordinaires de gens ordinaires. On lui doit ainsi plusieurs récits d' inspiration autobiographique, dont une trilogie familiale : « Nous deux » (Prix Rossel 1993), « Da Solo » (1997) et « A l' étranger » (2003), des ouvrages disponibles désormais chez Luc Pire. Dans le premier, elle expose les relations fusionnelles qu'elle entretenait avec une mère possessive. Dans le second, elle donne la parole à un père traité chez lui comme un étranger. Et dans le dernier, elle revient sur les six années qu'elle a passées avec ses parents en Italie entre 1952 et 1958.
Parallèlement à ces récits, Nicole MALINCONI est aussi l'auteure de plusieurs recueils de textes courts, des « brèves », comme elle les appelle. Citons, notamment, « Rien ou presque » (1997) et « Jardin public » (2001).
En 2008 paraît chez Denoël « Vous vous appelez Michelle MARTIN ». Ici, Nicole MALINCONI rapporte les conversations qu'elle a échangées pendant près de deux ans en prison avec l' ex-épouse de Marc DUTROUX, à la demande de cette dernière. A aucun moment, confiera-t-elle, Michelle MARTIN n'a daigné reconnaître sa responsabilité dans la mort des petites victimes. Les deux femmes finiront par mettre un terme à leurs rencontres stériles. Michelle MARTIN fera tout pour s'opposer, sans y parvenir, à la parution du livre.
A signaler également, à l'actif de Nicole MALINCONI, plusieurs plaquettes réalisées en duo avec des artistes peintres dont « Elles quatre, une adoption » avec des dessins d'Evelyn GERBAUD (Esperluète, 2012).
Ont paru par ailleurs ces dernières années deux ouvrages dominés par la problématique de la crise économique : « Au bureau » et « Si ce n'est plus un homme » (Editions de l'Aube).
Dans son nouveau livre, « Séparation » (Les liens qui libèrent, 2012) l'invitée de noms de dieux livre une expérience très personnelle : la cure analytique qu' elle a suivie pendant de longues années. Un témoignage sincère et passionnant qui fait écho, 35 ans plus tard, au livre-culte de Marie CARDINAL « Des mots pour le dire » (Grasset, 1976).