Florence Aubenas
Edmond Blattchen reçoit Florence Aubenas (2010).
Née à Bruxelles en 1961 d'un père fonctionnaire européen et d'une mère enseignante, Florence AUBENAS a fait ses études supérieures à Paris, au Centre de Formation des Journalistes, où elle a obtenu son diplôme en 1984.
Aujourd'hui, sa signature est bien connue des lecteurs de l'hebdomadaire français "Le Nouvel Observateur". Mais c'est au quotidien "Libération", où elle a travaillé pendant une vingtaine d'années, qu'elle s'est illustrée par ses reportages au Rwanda, au Kosovo, en Algérie, en Afghanistan et en Irak. C'est d' ailleurs à Bagdad, le 5 janvier 2005, qu'elle a été enlevée en compagnie de son guide irakien Hussein HANNOUN AL-SAADI. Une prise d'otages mémorable qui a duré 157 jours et qui a révélé une personnalité hors du commun, simple et souriante, mais aussi une grande conscience morale et professionnelle. Loin de se prendre pour une héroïne ou pour une icône, Florence AUBENAS a offert à ses confrères et au public le visage d'une femme sereine et déterminée et pour tout dire, d'une très grande dame. "Ma détention ? Un simple accident de travail !" explique-t-elle le lendemain de son retour en France au cours d'une conférence de presse où son élégance naturelle et sa décontraction font merveille.
En 2009, Florence AUBENAS a été élue à la présidence de la section française de l' Observatoire International des Prisons, une ONG qui veille partout dans le monde au sort des personnes incarcérées.
Fuyant les vedettes et les mondanités, Florence AUBENAS se consacre essentiellement à tous les sans grades de la société, les gens ordinaires, les déshérités, dont elle se sent naturellement proche. On avait déjà pu le constater à la lecture de "La Méprise. Le Procès d'Outreau", son livre paru au Seuil en 2005. On s'en rend encore compte davantage avec "Le Quai de Ouistreham" qu'elle a publié à L'Olivier. Elle y raconte comment elle a vécu pendant plusieurs mois "invisible parmi les invisibles", comme femme d'ouvrage, notamment, dans une petite localité de Basse-Normandie, près de Caen. Un séjour incognito dans "La France de tout en bas" qui constitue un document exceptionnel sur la crise vécue au quotidien par ceux qui en souffrent le plus.
Florence AUBENAS, une grande journaliste. Une grande humaniste.
Florence Aubenas
Edmond Blattchen reçoit Florence Aubenas (2010).
Née à Bruxelles en 1961 d'un père fonctionnaire européen et d'une mère enseignante, Florence AUBENAS a fait ses études supérieures à Paris, au Centre de Formation des Journalistes, où elle a obtenu son diplôme en 1984.
Aujourd'hui, sa signature est bien connue des lecteurs de l'hebdomadaire français "Le Nouvel Observateur". Mais c'est au quotidien "Libération", où elle a travaillé pendant une vingtaine d'années, qu'elle s'est illustrée par ses reportages au Rwanda, au Kosovo, en Algérie, en Afghanistan et en Irak. C'est d' ailleurs à Bagdad, le 5 janvier 2005, qu'elle a été enlevée en compagnie de son guide irakien Hussein HANNOUN AL-SAADI. Une prise d'otages mémorable qui a duré 157 jours et qui a révélé une personnalité hors du commun, simple et souriante, mais aussi une grande conscience morale et professionnelle. Loin de se prendre pour une héroïne ou pour une icône, Florence AUBENAS a offert à ses confrères et au public le visage d'une femme sereine et déterminée et pour tout dire, d'une très grande dame. "Ma détention ? Un simple accident de travail !" explique-t-elle le lendemain de son retour en France au cours d'une conférence de presse où son élégance naturelle et sa décontraction font merveille.
En 2009, Florence AUBENAS a été élue à la présidence de la section française de l' Observatoire International des Prisons, une ONG qui veille partout dans le monde au sort des personnes incarcérées.
Fuyant les vedettes et les mondanités, Florence AUBENAS se consacre essentiellement à tous les sans grades de la société, les gens ordinaires, les déshérités, dont elle se sent naturellement proche. On avait déjà pu le constater à la lecture de "La Méprise. Le Procès d'Outreau", son livre paru au Seuil en 2005. On s'en rend encore compte davantage avec "Le Quai de Ouistreham" qu'elle a publié à L'Olivier. Elle y raconte comment elle a vécu pendant plusieurs mois "invisible parmi les invisibles", comme femme d'ouvrage, notamment, dans une petite localité de Basse-Normandie, près de Caen. Un séjour incognito dans "La France de tout en bas" qui constitue un document exceptionnel sur la crise vécue au quotidien par ceux qui en souffrent le plus.
Florence AUBENAS, une grande journaliste. Une grande humaniste.