Caroline Fourest
« L'Extrême-droite est-elle devenue oui ou non fréquentable ? » : tel était le titre du débat organisé le 7 février dernier à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), un débat qui, on s'en souvient, fut interrompu et finalement supprimé suite à l'irruption bruyante dans l'auditoire de militants hostiles à l' une des participantes, la politologue française Caroline FOUREST.
Qui est donc Caroline FOUREST ? Est-elle une islamophobe raciste, une intellectuelle intolérante, une passionaria laïciste ? Autant de questions auxquelles permettra de répondre ce soir la rediffusion de l'émission « noms de dieux » du 27 mai 2008 dont Caroline FOUREST était l'invitée.
Née à Aix-en-Provence en 1975, Caroline FOUREST est diplômée en sociologie. Tour à tour enseignante et essayiste, elle est aussi éditorialiste ( Le Monde ) et journaliste (Charlie-Hebdo, France 2 ).
Ses thèmes de prédilection : la défense des valeurs laïques et républicaines, des droits des femmes et des homosexue-l-le-s et la lutte contre les idéologies totalitaires.
En 2006, elle a reçu le Prix du Livre Politique pour La Tentation obscurantiste (Grasset, 2005), un essai très remarqué dans lequel elle dénonce les dérives d'une partie de la gauche française trop proche, selon elle, des thèses islamistes.et liberticides.
Pour Caroline FOUREST, la laïcité, sur laquelle reposent nos sociétés démocratiques, est grandement menacée. Principal péril, selon elle : les intégrismes. Tous les intégrismes : juif, chrétien et musulman. Une idée centrale que l'on retrouve dans ses principaux ouvrages dont Tirs croisés (Calmann-Lévy, 2003 et Le Livre de Poche 2005, en collaboration avec Fiametta VENNER).
Caroline Fourest
« L'Extrême-droite est-elle devenue oui ou non fréquentable ? » : tel était le titre du débat organisé le 7 février dernier à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), un débat qui, on s'en souvient, fut interrompu et finalement supprimé suite à l'irruption bruyante dans l'auditoire de militants hostiles à l' une des participantes, la politologue française Caroline FOUREST.
Qui est donc Caroline FOUREST ? Est-elle une islamophobe raciste, une intellectuelle intolérante, une passionaria laïciste ? Autant de questions auxquelles permettra de répondre ce soir la rediffusion de l'émission « noms de dieux » du 27 mai 2008 dont Caroline FOUREST était l'invitée.
Née à Aix-en-Provence en 1975, Caroline FOUREST est diplômée en sociologie. Tour à tour enseignante et essayiste, elle est aussi éditorialiste ( Le Monde ) et journaliste (Charlie-Hebdo, France 2 ).
Ses thèmes de prédilection : la défense des valeurs laïques et républicaines, des droits des femmes et des homosexue-l-le-s et la lutte contre les idéologies totalitaires.
En 2006, elle a reçu le Prix du Livre Politique pour La Tentation obscurantiste (Grasset, 2005), un essai très remarqué dans lequel elle dénonce les dérives d'une partie de la gauche française trop proche, selon elle, des thèses islamistes.et liberticides.
Pour Caroline FOUREST, la laïcité, sur laquelle reposent nos sociétés démocratiques, est grandement menacée. Principal péril, selon elle : les intégrismes. Tous les intégrismes : juif, chrétien et musulman. Une idée centrale que l'on retrouve dans ses principaux ouvrages dont Tirs croisés (Calmann-Lévy, 2003 et Le Livre de Poche 2005, en collaboration avec Fiametta VENNER).
François Emmanuel
C'est l'une des plumes majeures des lettres françaises de Belgique que reçoit ce soir « noms de dieux ».
« Psychiatre par métier et écrivain par destin », comme il se définit lui-même, François EMMANUEL est né à Fleurus en 1952.
Neveu d'Henry BAUCHAU et frère de Bernard TIRTIAUX, l'invité d'Edmond Blattchen est entré en littérature par la poésie. Mais c'est le roman qu'il privilégie depuis plus d' une une vingtaine d'années et cela, même si l'inspiration poétique traverse encore et toujours son univers romanesque dominé par la quête de ce qu'il appelle « l'arrière pays du visible », l'au-delà de la réalité apparente des êtres et des choses.
Auteur d'une vingtaine d'ouvrages tantôt graves (ses « romans d'hiver »), tantôt légers (ses « romans d'été »), il a obtenu en 1998 le Prix Rossel pour « La Passion Savinsen » dont l'action se déroule pendant la seconde guerre mondiale.
En 2007, le cinéaste français Nicolas KLOTZ a brillamment adapté au cinéma son récit « La Question humaine » avec, dans les rôles principaux, Mathieu Almaric et Michael Lonsdale. Roman court et allégorique, « La Question humaine » est sans doute la plus sociale des œuvres de François EMMANUEL qui y dénonce de manière radicale les méthodes de gestion des ressources humaines en vigueur dans certaines grandes entreprises.
Depuis 2003, François Emmanuel est membre de l'Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Rony Brauman
C'est un infatigable militant des causes humanitaires que reçoit ce soir « noms de dieux ».
Né à Jérusalem en 1950, Rony Brauman a fait des études de médecine, et il s'est notamment spécialisé en médecine tropicale. Il a travaillé en particulier au Bénin et à Djibouti.
Après avoir accompli de nombreuses missions de terrain comme coordinateur, il a présidé pendant douze ans « Médecins sans Frontières » (de 1982 à 1994). Parallèlement, il a cofondé « Libertés sans Frontières » (LSF), un organisme spécialisé dans les questions de sous-développement.
De 1994 à 1997, il a enseigné à l'Institut d' Etudes Politiques de Paris, tout en continuant à travailler comme directeur de recherches de la « Fondation Médecins sans Frontières ».
Membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, il a reçu le Prix Henri Dunant en 1997 pour ses nombreuses initiatives en faveur de la dignité humaine.
Rony Brauman est aussi l'auteur de nombreux ouvrages traitant d' une manière ou d' une autre de l'action humanitaire.
Thierry Verhelst
Tout d'abord, l'évidence de " la richesse des pays pauvres ", richesse culturelle et spirituelle à la fois. Il lui est apparu très tôt que les pays occidentaux avaient une fâcheuse tendance à pratiquer une nouvelle forme d'impérialisme à l'égard des pays en voie de développement en voulant imposer leur modèle à des peuples dont la culture et la sagesse n'avaient rien à nous envier, loin de là. Ce constat lui a inspiré un premier ouvrage " Des racines pour vivre. Sud-Nord : identités culturelles et développement " (éditions Duculot, 1987), un ouvrage qui a été traduit dans de nombreuses langues.
Sur le plan spirituel, Thierry Verhelst a aussi beaucoup appris des populations qu'il a rencontrées. Les chamanes amérindiens, les animistes africains, les hindous, les bouddhistes l'ont éveillé à la force de la Tradition, à la voie mystique et holistique soucieuse de l'harmonie corps-âme-esprit.
Cette expérience fondamentale l'a ramené vers le christianisme de sa jeunesse, mais par la porte de l'Orthodoxie où il a trouvé les mêmes richesses que celles dont il avait fait la découverte aux antipodes.
Devenu prêtre d'une paroisse de Lillois dans le Brabant wallon, il s'attache désormais à accueillir des chercheurs et des chercheuses de sens en les invitant à explorer les trésors de la Tradition des Pères de l'Eglise et à savourer une spiritualité expérimentale dans la beauté de la liturgie orientale.
Une vie d'expériences extrêmement riches lui a inspiré un ouvrage de synthèse publié récemment " Des racines pour l'avenir. Cultures et spiritualités dans un monde en feu " (L'Harmattan, 2008). Thierry Verhelst y expose les voies de ce qu'il appelle la transmodernité. Pour l'invité de " noms de dieux ", la crise à laquelle notre planète est désormais confrontée n'est pas seulement financière, économique ou écologique. Elle est aussi et avant tout culturelle et spirituelle. Il s'agit tout simplement de définir un nouveau paradigme capable de nous sortir de l'individualisme et de l'utilitarisme hérités de la Modernité pour renouer avec le sens de l'Amour auquel nous a invités le Ressuscité.
Thierry Janssen
Né en 1962, Thierry JANSSEN a d' abord suivi des études de médecine. Après une spécialisation en urologie, il a pratiqué la chirurgie jusqu' en 1998, à l' Hôpital Erasme à Bruxelles.
Aujourd'hui, il est psychothérapeute. Il se partage désormais entre l' accompagnement de patients atteints de graves maladies physiques, comme des cancers, et l' enseignement à des professionnels de la santé, d' une pratique médicale « intégrée », c' est-à-dire une nouvelle discipline qui intègre à la fois les acquis de la science occidentale et les apports des médecines alternatives et complémentaires.
Il a développé les principes de cette médecine « humaniste et responsable », soucieuse du développement harmonieux du corps et de l' esprit, dans plusieurs ouvrages à succès (« Vivre le cancer du sein ...autrement », publié chez Robert Laffont, « La Solution intérieure. Réveillez le potentiel de guérison qui est en vous » , disponible chez Pocket, et « La Maladie a-t-elle un sens ? Enquête au-delà des croyances » publié en 2008 chez Fayard).
Dernier ouvrage paru : « Confidences d' un homme en quête de cohérence » (Les Liens qui Libèrent, 2012).
Stéphane Hessel
C'est un très grand témoin de l'histoire moderne que reçoit ce soir Edmond Blattchen.
Hervé Hasquin
Aujourd'hui Secrétaire Perpétuel de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux Arts de Belgique, Hervé HASQUIN est né à Charleroi en 1942.
Docteur en Philosophie et Lettres, c'est avant tout un historien. Sa spécialité : le XVIIIème siècle, « le siècle des Lumières ». Professeur émérite de l'Université Libre de Bruxelles, il en a été le Recteur (1982-1986) et le Président du Conseil d'administration (1986-1995).
Membre éminent du Mouvement Réformateur, il a été notamment Ministre-Président de la Communauté française de Belgique de 1999 à 2004. Depuis 2008, il est Président du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme.
Franc-maçon spiritualiste, membre du Grand Orient de Belgique, il est l'un des meilleurs spécialistes en Europe de la laïcité. Pour lui, même si notre système politique n'a rien à voir avec celui de la République Française, la Belgique est bien un Etat laïque à part entière.
Hervé HASQUIN est aussi l'auteur de nombreux ouvrages sur des sujets aussi différents que l' histoire des religions et de la laïcité, la Wallonie et le libéralisme en Belgique.
Dernier ouvrage paru : « Les pays d' islam et la Franc-maçonnerie » (Académie royale de Belgique, 2013).
Jean-Pierre Otte
C'est un de nos meilleurs écrivains que reçoit ce soir Edmond Blattchen.
Né à Ferot-Ferrières en 1949, Jean-Pierre OTTE s'est illustré, à ses débuts, par des romans profondément enracinés dans ses Ardennes natales (« Le Coeur dans sa gousse », « Julienne et la rivière », « Blaise Menil mains-de-menthe », « Nicolas Gayoûle »).
En 1984, accompagné de son épouse, l'écrivaine Myette RONDAY (« Le Vélo de Berkovitz »), il décide de quitter sa « terre de lune » d'origine pour une « terre de soleil ». Depuis un quart de siècle, il vit dans le Languedoc, près de Cahors (Lot).
Jean-Pierre OTTE est l'auteur d'une œuvre riche et diversifiée. Sous le titre général de « La Genèse de l' amour », il distingue plusieurs cycles : « Les Fables de l' enfance » ( ce sont les premiers romans déjà cités), « L' Amour au naturel », une exploration en neuf volumes du comportement amoureux dans les mondes animal et végétal (« La Sexualité d' un plateau de fruits de mer » notamment), « Les Matins du monde », une étude des cosmogonies, des grands mythes des origines envisagés par les peuples compris entre le Cercle polaire et l' Océanie, « Les Essais d' ouverture » (parmi lesquels un étonnant jeu de l' amour et du hasard intitulé « L' Amour sur parole ») et enfin « La Vie personnelle », une série d' ouvrages dans lesquels l' auteur expose, entre épicurisme et hédonisme, ses « Histoires du plaisir d' exister ».
Son dernier ouvrage paru, « Strogoff » (Julliard 2013) est une autobiographie.
Par ailleurs conteur, peintre et conférencier, Jean-Pierre OTTE est assurément un artiste à la fois multiple et inclassable.
Pierre-François de Béthune
C'est un moine bénédictin et un acteur majeur du dialogue entre les religions que reçoit ce soir Edmond Blattchen.
Né en 1936 en Belgique, Pierre-François de BETHUNE est entré en 1955 au monastère Saint-André, d' abord à Bruges, puis à Clerlande (Ottignies - Louvain-La-Neuve) où il a été Prieur de 1989 à 2004.
Après des études théologiques à Rome, il entreprend un travail missionnaire pendant huit ans au Congo-Kinshasa. De retour en Europe au début des années 70, il découvre le bouddhisme et il effectue plusieurs longs séjours au Japon où il est initié par d'authentiques maîtres de la tradition zen. Loin de l'éloigner de Jésus, Bouddha l'en rapproche. Pierre-François de BETHUNE o.s.b. découvre ainsi les vertus de « l'hospitalité sacrée » et du dialogue des religions.
C'est donc tout naturellement qu'il devient Secrétaire Général des commissions pour le DIM, le Dialogue Interreligieux Monastique (de 1985 à 2007), puis « Consulteur » au Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux (de 1985 à 2001).
Pierre-François de BETHUNE a publié « L'Hospitalité sacrée entre les religions » en 2007 chez Albin Michel.
Didier van Cauwelaert
Né à Nice en 1960, Didier van CAUWELAERT est un écrivain-né. Dès l'âge de 8 ans, il en est persuadé : il sera écrivain ! Il devra cependant attendre près de 13 ans avant d'être édité. C'est ainsi que paraît en 1982 son premier roman, « Vingt ans et des poussières » (Editions du Seuil). Premier livre, premier succès et première récompense : le Prix Del Duca.
Depuis, tous ses ouvrages (qui ont été traduits dans une trentaine de langues) ont connu un immense succès de librairie et ont été salués par la critique qui a très tôt désigné Didier van CAUWELAERT comme « le fils spirituel de Marcel AYME ». En 1994, il s'est vu décerner le Prix Goncourt pour « Un Aller simple » (Albin Michel).
« Les femmes de nos vies », paru récemment (Albin Michel), est son trente troisième roman.
« DvC » est aussi l'auteur de plusieurs pièces de théâtre (« L'Astronome », « Le Nègre », « Le Rattachement »). En 1997, en compagnie du compositeur Michel LEGRAND, il a reçu le Molière du meilleur spectacle musical pour son adaptation du « Passe-Muraille », la célèbre nouvelle de son maître Marcel AYME. On lui doit aussi un essai (« Cloner le Christ ? », Albin Michel, 2005) et un premier roman pour adolescents (« Thomas Drimm », Albin Michel, 2009). Il faut encore ajouter un film, des scénarios pour le cinéma et la télévision et plusieurs BD !
Ce soir, il nous parlera de ses passions (la littérature, bien sûr, les animaux et ... les modèles réduits !) et aussi de sa spiritualité de « libre-croyant », loin des dogmes, mais proche du message du Christ déjà au cœur de son roman « L'Evangile de Jimmy » (Albin Michel, 2004).
Mark Eyskens
Tel père, tel fils ! On connaît surtout Mark EYSKENS, le fils de Gaston EYSKENS, comme homme politique : ancien Premier Ministre, ancien Ministre des Affaires étrangères, ancien Ministre des Affaires économiques, ancien Ministre de la Coopération au développement, ancien parlementaire CD&V et aujourd'hui Ministre d' Etat.
On connaît aussi Mark EYSKENS comme enseignant, comme Professeur émérite d'Economie à la KULeuven.
Mais connaît-on l'écrivain Mark EYSKENS ? Auteur de quelques 43 ouvrages publiés tantôt en néerlandais, tantôt en français, Mark EYSKENS excelle notamment dans un genre original, le « métaroman », genre très particulier, aux confins du roman et de l' essai. Ses thèmes de prédilection tournent principalement autour des rapports entre foi et raison, religion et science. Citons notamment : « Le Fleuve et l'océan », « L' Affaire Titus » et « Le Vieux prof et la mer », trois titres publiés chez RACINE.
En 2010, chez RACINE toujours, ont été publiées ses « métamémoires » intitulées « A la Recherche du temps vécu. Mes vies » .
Ce soir, plus que l'homme politique, c'est l'homme de réflexion qui répondra aux questions d'Edmond Blattchen.
Alexandre Lacroix
Né en 1975 près de Poitiers, Alexandre LACROIX est incontestablement un des intellectuels français les plus jeunes et les plus talentueux d'aujourd'hui.
Pour s'en convaincre, il suffit de parcourir son curriculum vitae : après un double cursus en Economie et en Philosophie à la Sorbonne, il a décroché le diplôme très convoité de Science-Po en 1998.
Depuis 2006, il dirige la rédaction de l'excellent mensuel Philosophie Magazine, sacré par la profession « Magazine de l' année 2010 ».
Mais sa plume ne s'illustre pas uniquement dans la presse philosophique. Alexandre LACROIX est aussi, et même surtout, un écrivain prometteur. On lui doit des essais littéraires très originaux (« Se Noyer dans l'alcool ? » , « La Grâce du criminel » deux titres parus aux Presses Universitaires de France) et des romans (« Quand j' étais nietzschéen », « L' Orfelin » et, plus récemment, « Voyage au centre de Paris », publiés chez Flammarion).
Esprit brillant, volontiers frondeur, il est aussi l'auteur d' un violent pamphlet anti-télévision édité en 2010 chez Flammarion et intitulé Le Téléviathan. Dans ce dernier ouvrage, Alexandre LACROIX se livre à une critique radicale du pouvoir insensé que le « petit écran » a pris, selon lui, dans la société contemporaine. Ce qui ne l' a pas empêché d' accepter l' invitation d' Edmond Blattchen.
Suite ... à l' écran !
Eric Domb
Ce soir, « noms de dieux » vous emmène ... au paradis !
Pour la première fois en vingt ans, Edmond Blattchen et son équipe vous proposent en effet une émission en plein air à Pairi Daïza.
Pairi Daïza (ex Paradisio), entre Mons et Ath, est une des principales attractions touristiques de Wallonie et de Belgique. Parc animalier, végétal et monumental, ce domaine de 55 hectares se distingue de diverses manières de tous ses concurrents, et notamment, par sa dimension spirituelle. En témoignent au moins deux éléments majeurs : Le Royaume de Ganesha, dominé par un superbe temple balinais, dédié à l'hindouisme, et Le Rêve de l'empereur Han Wu Di autour d'un somptueux jardin chinois, d'inspiration taoïste. D'autres sanctuaires suivront, dans les prochaines années, pour rendre compte ici de l'extrême diversité des grandes spiritualités du monde, de l'islam à la franc-maçonnerie, en passant par l'animisme, le judaïsme et le christianisme.
Pour nous guider dans son jardin extraordinaire, le maître des lieux, Eric DOMB. Un patron atypique et dynamique qui a été élu en 2007 Manager de l'année par les lecteurs de « Trends Tendance » et qui a présidé l'Union Wallonne des Entreprises (UWE) de 2006 à 2009.
Pierre Rabhi
Agriculteur, écrivain et conférencier français d'origine algérienne, Pierre RABHI est un des pionniers de l'agriculture biologique. Il milite depuis une cinquantaine d' années pour un mode de vie et une organisation de la société qui respectent mieux la terre et les êtres humains. Il soutient par ailleurs le développement de pratiques agricoles accessibles à tous, et notamment aux populations les plus défavorisées, et cela, tout en préservant les patrimoines nourriciers.
Depuis 1981, il transmet son savoir-faire et son expérience dans les pays arides d'Afrique, mais aussi en France et dans différentes régions d'Europe. Il est aujourd'hui reconnu comme expert international pour la sécurité alimentaire. Il a aussi participé à l'élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Il est à l' origine du Mouvement Colibris qui nous invite à nous engager individuellement pour améliorer l'état de la Terre et la vie de nos semblables.
Pierre RABHI est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages dans lesquels il raconte sa vie (Du Sahara aux Cévennes, Albin Michel, 2002) ou encore dans lesquels il expose sa philosophie de l'agroécologie (Manifeste pour la terre et l'humanisme, Babel, 2011) ou du bonheur dans la simplicité et la modération (Vers la sobriété heureuse, Actes-Sud, 2010).
Dernier titre paru : « L' Agroécologie pour nos enfants », Actes-Sud, 2013.
Nancy Huston
Née en 1953 à Calgary, dans la province d'Alberta au Canada, Nancy HUSTON n'a que 6 ans lorsque sa mère quitte le domicile familial.
Elle vit en France depuis près de 40 ans. Après des études de sémiologie, et un travail sur les jurons dirigé par Roland BARTHES (Dire et interdire, Eléments de jurologie, Paris, Editions Payot, 1980), elle collabore à plusieurs revues féministes (Sorcières, Histoires d' Elles et Les Cahiers du Grif) et elle se consacre à la rédaction de ses premiers essais.
C'est en 1981, avec Les Variations Goldberg, publié au Seuil, qu'elle aborde pour la première fois le domaine de la fiction. Depuis, elle alterne romans (Cantique des Plaines, La Virevolte, Instruments des ténèbres, L'Empreinte de l'ange, Dolce Agonia, Infrarouge), essais (Mosaïque de la pornographie, Journal de la création, Tombeau de Romain Gary, Professeurs de désespoir, L'Espèce fabulatrice), pièces de théâtre (Une Adoration, Jocaste reine) et livres pour enfants (Les Souliers d' or, Ultraviolet). Ses thèmes de prédilection sont la création, la maternité, les rapports entre les sexes et la question de l'identité.
Plusieurs de ses romans ont été primés. En 2006, elle a obtenu le Prix Femina pour Lignes de faille (Arles, Actes-Sud).
En 2007, elle a reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l'Université de Liège.
Nancy HUSTON est par ailleurs musicienne. Ses instruments de prédilection sont le clavecin et la flûte.
Elle est l'épouse de l'historien, linguiste et philosophe d'origine bulgare Tzvetan TODOROV. Ils ont deux enfants (Léa et Sacha).
La majorité de ses livres sont disponibles en format de poche chez Babel.
Fabrice Midal
Quel bouddhisme pour l'Occident ? Cette question sera, ce soir, au centre de noms de dieux. : en invité, Fabrice MIDAL, auteur d'un essai remarqué sur cette question, paru aux Editions du Seuil en 2006.
Né en 1967 dans une famille juive d'origine ashkénaze, Fabrice MIDAL est docteur en philosophie de l'Université Paris 1 Sorbonne. Il a consacré sa thèse au Sens du sacré dans les œuvres d'art moderne.
Très jeune, il s'est senti attiré par le bouddhisme, et, plus particulièrement, par le bouddhisme tibétain. Après avoir étudié auprès de plusieurs maîtres reconnus de cette tradition, il s'est intéressé à l'œuvre de Chögyam TRUNGPA (1939-1987), considéré comme l'un des principaux artisans de l'introduction du bouddhisme en Occident. Il lui a d' ailleurs consacré une biographie de référence (TRUNGPA, Seuil, 2002).
Depuis de longues années, Fabrice MIDAL enseigne à son tour la méditation. Pour preuve, un coffret contenant un petit livre et deux CD intitulé 12 Méditations guidées pour s'ouvrir aux autres et à soi (Audiolib, 2011).
Fabrice MIDAL est par ailleurs l'auteur d'une vingtaine d' ouvrages traitant de différents aspects de la voie tibétaine et de la possibilité de la pratiquer en Occident. Citons notamment : Mythes et dieux tibétains , Risquer la liberté, Vivre dans un monde sans repères et Quel bouddhisme pour l'Oc-cident ? , publiés au Seuil.
Adversaire résolu du « bouddhisme tisane » (l' expression est de lui), Fabrice MIDAL nous invite à nous initier à la méditation pour « habiter l'abîme » et pour « vivre joyeusement dans un monde d'incertitudes ».
Dernier ouvrage paru : « Auschwitz l' impossible regard » (Seuil, 2012).
Slimane Zeghidour
Ecrivain et journaliste franco-algérien, Slimane ZEGHIDOUR est né en 1953 en Kabylie. Il a grandi en pleine guerre d'Algérie dans un camp de regroupement. En 1974, il a quitté son pays natal pour étudier le journalisme à Paris.Il a parcouru le monde entier pour le compte de plusieurs journaux et magazines : Le Monde, Libération et Le Nouvel Observateur notamment. Il a aussi réalisé plusieurs reportages pour France 2. Il est aujourd'hui rédacteur en chef et éditorialiste à TV5 Monde.Slimane ZEGHIDOUR est aussi conférencier international et chercheur associé à l'IRIS (Institut de Recherches Internationales et Stratégiques). Il enseigne par ailleurs à science po Menton et Poitiers. Il y anime un séminaire de Géopolitique des religions, un domaine auquel il consacre également son blog (blogs.tv5.org/deus_ex_machina).On lui doit de nombreux ouvrages : La Vie quotidienne à La Mecque de Mahomet à nos jours, Le Voile et la bannière, Les 50 mots de l' islam et L'Algérie en couleurs (Editions Les Arènes).
Patrick Roegiers
Edmond Blattchen reçoit Patrick ROEGIERS
Patrick Roegiers est né en 1947 à Ixelles (anagramme d'exil, dit-il) et vit à Paris depuis 1983.
D'abord, homme de théâtre il est devenu critique photographique, entre autres au journal Le Monde, de 1985 à 1992. Il a conçu de nombreuses expositions internationales et écrit une vingtaine d'essais entre autres sur Lewis Carroll, Diane Arbus, Bill Brandt, Roland Topor ou René Magritte.
Comme romancier, il a publié dix romans aux éditions du Seuil (« Hémisphère Nord », prix Rossel 1995, « La Géométrie des sentiments », « Le Cousin de Fragonard» ou « La Nuit du monde »). Ses personnages sont souvent des créateurs, peintres ou écrivains.
Depuis quelques années, la Belgique est au centre de ses préoccupations comme en témoignent « Le Mal du pays, autobiographie de la Belgique » ou « La spectaculaire histoire des rois des Belges », qui a connu un succès retentissant.
Profondément attaché à son pays d'origine, et préoccupé par son avenir incertain, Patrick Roegiers parle avec une sincérité rare de ce pays qui le hante et dont la disparition lui serait absolument insupportable.
Henri Gougaud
Edmond Blattchen reçoit Henri GOUGAUD
Né en terre languedocienne (près de Carcassonne) en 1936, dans une famille de syndicalistes et de résistants, Henri GOUGAUD a fait des études de Lettres à l'Université de Toulouse.
Décidé, dès l'adolescence, à devenir poète, il s'essaye tout d'abord à la chanson dans les cabarets de la Rive Gauche à Paris où il rencontre notamment Juliette Gréco, Jean Ferrat et Serge Reggiani pour lesquels il écrira quelques très beaux textes.
Très vite, il réalise que son chemin est davantage dans l'écriture. Depuis plus de trente ans, il a publié plusieurs romans, dont l'action se déroule presque toujours dans son Languedoc natal à l'époque de l' hérésie cathare. C'est encore le cas avec « L'Enfant de la neige » (Albin Michel, 2011).
Mais Henri GOUGAUD s'est surtout spécialisé dans le domaine du conte, ou plutôt des contes : ceux d'ici et de partout, d'aujourd'hui, mais surtout d'hier. On lui doit notamment « La Bible du Hibou », « L'Arbre à soleils » (Editions du Seuil ) et plus récemment « Le Livre des chemins » (Albin Michel).
Incontestablement, son plus grand succès est un récit initiatique d'inspiration chamanique : « Les Sept plumes de l' aigle », publié au Seuil en 1995. L'histoire vraie de Luis A., un jeune Argentin qui refuse la mort de sa mère indienne et qui part à sa recherche dans les montagnes où il fait la rencontre d'un sorcier chaman.
Persuadé que « les contes sont des êtres vivants », Henri GOUGAUD nous invite à les traiter comme des amis bienveillants capables de nous aider à cheminer sur les sentiers souvent tourmentés de l'existence.
Jean-Claude Carrière
Edmond Blattchen reçoit Jean-Claude CARRIERE
Né en 1931 à Colombières-sur-Orb (Hérault) dans une famille de viticulteurs, Jean-Claude CARRIERE est normalien. Licencié en lettres et diplômé en Histoire, il publie son premier roman (« Lézard ») en 1957. Son éditeur Robert LAFFONT lui fait rencontrer Jacques TATI et son assistant de l'époque, Pierre ETAIX. C'est pour Jean-Claude CARRIERE le début d' une vocation de scénariste qui l' amènera à collaborer avec de très grands noms du cinéma : Milos FORMANN, Volker SCHLÖNDORFF, Jean-Luc GODARD, Louis MALLE, Philip KAUFMAN, Jacques DERAY et surtout Luis BUNUEL avec qui il signera notamment « Le Charme discret de la bourgeoisie » et « Cet Obscur objet du désir ».
Parallèlement à ses contributions dans le domaine du cinéma, Jean-Claude CARRIERE a aussi beaucoup travaillé pour le théâtre, principalement avec Peter BROOK (« La Conférence des oiseaux » et surtout « Le Mahabharata »).
Sur le plan littéraire , il est l' auteur d' une cinquantaine de titres : des romans (« La Controverse de Valladolid », « Simon le Mage »), des livres d'entretiens (« Conversations sur l' invisible », avec Michel CASSE et Jean ANDOUZE, « La Force du bouddhisme », avec le Dalaï-Lama), des dictionnaires thématiques (« Le Dictionnaire amoureux de l' Inde », « Le Dictionnaire amoureux du Mexique ») et des essais (« Le Pari », « Fragilité »). On lui doit aussi une très beau livre sur son enfance paysanne, « Le Vin bourru ».
Son ouvrage le plus récent, « Désordre », un abécédaire autobiographique très original, a été publié récemment chez André Versaille.
Elevé entre un père libre-penseur et une mère catholique, Jean-Claude CARRIERE se définit comme un « athée tranquille », mais passionné par les religions (surtout orientales) qui, selon lui, « nous apprennent plus sur les êtres humains que sur les dieux ».
